Comme souvent, derrière un gin il y a un homme. Johnny Neill lance son business en 2004 avec la ferme intention d’apporter une nouvelle vision du gin. Pour Johnny faire du gin n’est pas un plongeon dans l’alambic de l’inconnu. Il est en effet la 4ème génération d’une famille de distillateur (Greenall Whitley).
En 2005, on commence à voir apparaître la bouteille dans les rayons des bonnes caves, et on peut dire qu’elle intrigue. Viendrait-on de découvrir le premier gin africain ? Avec un baobab comme emblème, la question mérite d’être posée. Et bien pas du tout. Whitley Neill nous vient du coeur de l’Angleterre, près de Birmingham ; l’inscription ‘Inspired by Africa, made in England‘ est là pour nous le rappeler.
La production est proche de l’artisanat. Élaboré sur une base 100% pur grain, Whitley Neill est distillé dans le plus petit alambic de Grande Bretagne, un pot stil en cuivre de 3000 litres vieux de plus de 100 ans. L’eau utilisée est locale et donc d’une grande pureté. Quant aux botaniques, au nombre de neuf, elles sont sélectionnées avec soin. La qualité ne se fait pas comme ça !
Les 9 botaniques sont : baies de Genièvre (Italie), Coriandre (Europe de l’Ouest), zestes de Citron et Orange (Espagne), racines d’Angélique (Europe de l’Ouest), écorces de Cassia (Sud-Est de l’Asie), racines d’Oris (Italie), cabosses de Baobab et Physalis (Afrique).
On commence à rassembler les morceaux. Deux ingrédients nous viennent ainsi d’Afrique, sacrée originalité. Mais ce n’est pas tout. Car Derrière Whitley Neill, il y a aussi un projet écocitoyen. 5% des profits sont reversés à l’organisation « Tree Aid » qui vient en aide aux familles les plus pauvres d’Afrique en plantant des arbres.
Embouteillé à 42%, sa structure est classique mais ne manque pas de petits détails faisant tout son caractère. Whitley Neill offre une attaque marquée par des notes florales et d’agrumes. Tandis que le genièvre et la coriandre jouent à cache cache avec nos narines, des notes légèrement épicées apparaissent avant une finale toute en complexité.
L’ensemble présente une trame souple, fraîche et parfaite pour les short drinks peu sucrés et légèrement acides.
La cabosse du Baobab apporte sa patte aux notes citronnées quant à la Physalis, elle apparaît certainement dans cette finale complexe en apportant une petite touche exotique à l’ensemble.
Au delà du projet que l’on ne peut qu’encourager, Whitley Neill est d’une grande finesse et offre un potentiel de dégustation très grand. Et si Johnny Neill venait d’apporter une nouvelle vision au monde des spiritueux ? Allier qualité produit et geste citoyen, il n’y a plus de raison de ne pas succomber.
Remerciement spécial à Johnny Neill pour notre rencontre durant WhiskyLive 2011.
Whitley Neill may be introduced in 3 words: a man, a gin and a charity project. All together in a single bottle. Uncredible? Whitley Neill, an English production with African influences, makes us travel between traditional gin and modern gin. But no fear, it has perfectly found its place… on the shelves of my spirits collection.
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As usual, behind a gin there is a man. Johnny Neill launched his business in 2004 with the intention to bring a new vision of gin. For Johnny, making a gin is not a dive in the unknown. He is the fourth generation of a distiller’s family (Greenall Whitley). In 2005, the Bottle appeared on shelves of great shops and its design intrigued. Had we discovered the first African gin? With a baobab as an emblem, the question is logical. In fact, Whitley Neill comes from the Heart of England, near Birmingham, as the motto ‘inspired by Africa, made in England’ says.
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The production is close to handcraft. Elaborated from a 100% grain spirit, Whitley Neill is distilled in the smallest pot still in Britain, a 3000 liters copper pot still aged more than a 100-years old. The water used is local and of great purity. The nine botanicals are selected with care. Quality is not produced easily!
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The nine botanicals are: Juniper berries (Italy), Coriander (Western Europe), lemon and Orange peels (Spain), Angelica (Western Europe), barks of Cassia (south-east Asia), Oris Root (Italy), cape gooseberries & Baobab fruit (Africa).
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Let’s put the pieces together. Two ingredients come from Africa, what great originality. But that’s not all. Whitley Neill offers a 5% donation (of all the profits) to Tree Aid, a UK charity working in Africa to help the poorest families in their fight against grinding poverty.
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TASTING.
Bottled at 42%, its structure is classical but has a lot of small details creating a unique atmosphere.
The fore at first is characterized by floral and citrus notes. Juniper and Coriander play hide and seek with our nostrils. Then spicy notes appear before a complex final note.
Whitley Neill is smooth, fresh and perfect for short drinks.
The baobab fruit brings its citrus touch, the gooseberry takes certainly a good place in the complexity of the final with exotic notes.
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Beyond the charity engagement, Whitley Neill offers a great potential to have pleasant time. What if Johnny Neill had just brought a new vision in the world of spirits? Combining very good quality and citizen action, here comes the sun for everyone.
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Special thanks to Johnny Neill for our fascinating talks during WhiskyLive 2011.
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