La question que beaucoup de monde se pose, est la différence entre Bombay Sapphire et Bombay Dry Gin ? Et bien, en fait, pas grand chose. Souvenez-vous, je vous racontais que l’histoire du gin Bombay commençait en 1761, lorsque Thomas Dakin mettait au point sa recette.
Pour Bombay Sapphire, c’est Michel Roux, qui, dans les années 80, s’inspira de la recette, puis ajouta deux botaniques pour créer son gin.
Bombay Dry Gin n’est autre que la « recette originale » avec ses 8 botaniques : Baies de Genièvre, Réglisse, zestes de Citron, écorces de Cassier, graines de Coriandre, racines d’Iris, racines d’Angélique et Amandes.
Le process d’élaboration est le même avec ce fameux système par vapeur. Les botaniques sont en effet placées sur des plateaux dans l’alambic et les vapeurs de la distillation passent à travers ces plateaux, se chargeant ainsi d’arômes.
DÉGUSTATION.
Bombay Dry Gin se présente avec une structure plus ‘Dry’ ! Les baies de genièvre sont très présentes tout au long de la dégustation. Au nez, elles sont accompagnées par des notes d’agrumes très présentes. En bouche, on retrouve le citron, mais des touches herbacées sont également de la partie. La finale offre quelques touches poivrées.
Ce gin offre est donc une représentation très classique de ce quoi être un London Dry Gin. Pas révolutionnaire dans ces arômes, il est simplement bien fait ; intéressant comme première base. Très longtemps indisponible en France, il l’est à présent depuis quelques mois ; chez Carrefour il me semble. Bombay Dry Gin fonctionne bien dans un cocktail Dry Martini avec un fort ratio en gin, en Naked 10:1, en Embury 7:1 voire en Montgomery 15:1 (cf. La Bible des Cocktails du Difford Guide pour + d’explications).
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