Whisky Live 2011

Pour sa 8ème édition, Whisky Live a frappé fort… et surtout sur mes joues. J’ai pris des claques et aussi mon pied en dégustant des spiritueux incroyables.

Mais d’ailleurs, il n’y a pas que le Whisky dans la vie. Deuxième année que l’événement accueille aussi les Fine Spirits. Encore timides l’année dernière, les visiteurs ont cette fois osé venir à leur rencontre.
Accueilli dans le très bel hôtel Salomon de Rotshchild, le rez-de-chaussée et le premier étage sont consacrés aux whiskies et un immense sous sol regroupe les Fine Spirits ainsi que des cocktails préparés par les meilleurs bars français.

Donc pour me mettre dans l’ambiance, rien de tel qu’un bon Dry Martini pour exciter mes papilles. Et c’est une charmante bartender du Candelaria qui me l’a préparé avec 6cl de Gin N°3 de chez BBR, 1,5cl de Noilly Prat et 1 dash d’Orange Bitter. Un zeste de citron pour conclure et me voilà d’attaque pour entamer mon tour du monde.

Si j’ai tout dégusté ? Mais vous voulez ma mort !
J’aurais bien aimé, mais il est humainement impossible d’honorer chaque stand. Déjà, il faut souvent jouer des coudes pour atteindre les précieux flacons, alors quand on y arrive, on en profite pour échanger avec les représentants des distilleries.

Mes belles découvertes s’appellent The Glenrothes, Hibiki, Yoichi ou Knockando.
The Glenrothes pour sa rondeur que l’on retrouve à chaque niveau, entrée de gamme, 1995 ou 1988. Ce dernier est élaboré à partir de 80% de Sherry cask et proposait donc des notes de fruits rouges.
Hibiki, distillerie japonaise du groupe Suntory, pour son 12 ans vieilli en fûts de liqueurs de prunes japonaises, atypique.
Yoichi pour son 15 ans se caractérisant par un côté finement tourbé, vraiment très intéressant.
– Et Knockando pour la complexité de son 18 ans (même si le 21 ans est une claquounette aussi !).

Dans le salon n°1, on peut se demander si Richard Paterson, le master distiller de The Dalmore ne s’entraine pas pour le cirque de Pekin. Il agite énergiquement son verre rempli avant de jeter en fine pluie le contenu sur les gens plus loin. En fait, c’est sa technique (coûteuse) pour bien préparer son verre à la dégustation d’un whisky. Une chose est sûre, il ne faut pas rater son show !

C’est moi où il fait chaud ? J’ai besoin d’un rafraichissement. Alors on retourne au sous sol.
En descendant l’escalier on est saisi par une sensation de fraicheur et de menthe. Ca s’annonce bien !

L’Armagnathèque et la Calvadothèque sont des passages obligés pour leur aspect pédagogie bien sûr.
Pouvoir déguster de nombreux vieux millésimes (jusqu’à 1941 pour l’Armagnac) est tout simplement extraordinaire surtout quand on nous guide sur les caractéristiques de chaque millésime. Les 1976 et 1981 aux notes de grillées ou le 1978 et ses notes de rancio paraissent plus âgés que le 1941, puissant et d’une incroyable jeunesse.
Saviez-vous qu’en 40 ans, un bas-armagnac ne verra que 3 fûts dans des chais humides ou secs afin de développer des notes différentes en fonction de son vieillissement ?

Le Cognac n’est pas en reste. Fraichement arrivés après la soirée La Part des Anges (cf. ici une présentation), les maisons et le BNIC nous montrent comment cette région fait évoluer son produit pour présenter de nouveaux goûts ou de nouvelles façons de le consommer.

Un autre coup de coeur pour les rhums Plantation qui présentent une large gamme où les différences de chaque île des Caraïbes est présentée.

Et petit clin d’oeil à la vodka FAIR et son digne représentant Paul que j’avais plaisir à recroiser. La folie londonienne pour la mixologie ne semble pas prête de s’arrêter et on aimerait bien en dire autant en France même si ça commence à venir petit à petit.

Et les gins, les gins ! Oui monsieur, il y en avait quelques uns… mais des bons. London N°3 de BBR (UK) , Citadelle et Citadelle Réserve (France), Monkey 47 (Allemagne) et Gin Mare (Espagne). Mon petit nouveau s’appelle Whitley Neill. London Dry Gin en provenance d’Angleterre mais d’inspiration africaine. Deux botaniques viennent de cette contrée lointaine : le fruit du baobab et la groseille du cap. La discussion avec son fondateur Johnny était excellente, tout comme son produit, frais, équilibré, moderne mais avec une trame classique, un gin qui mérite que l’on s’y arrête. D’ailleurs, je vous prépare une présentation pour bientôt.

Pour conclure, je me suis arrêté au stand du Le Prescription Cocktail Club où son Écossais est à l’honneur. Il s’agit d’un de leur cocktail élaboré avec 5cl de Hendricks, 2cl de Marasquin, 2cl de Jus de Citron vert et 1 dash d’Orange Bitter.

Vous voilà prévenu, l’année prochaine, c’est le rendez-vous que vous ne pourrez manquer ; mais prévoyez le week-end entier car même en 2 jours vous n’en ferez pas le tour.

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